CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA EN GUINEE DU 1er DECEMBRE 2021

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Sous le thème « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au Sida, fin aux pandémies ».

Au début, plusieurs ONG Nationales et internationales, Association des Personnes Vivantes avec le VIH, les organisations de la société civile, les membres du Gouvernement ont fait un carnaval dans certains quartiers de Conakry.

 Les acteurs de la lutte contre le sida se sont donnés rendez-vous sur l’esplanade du stade de 28 septembre à Dixinn pour le lancement des activités de la journée mondiale de lutte contre le Sida et du mois de décembre considéré comme mois du sida en Guinée.

Présidée par Madame la Ministre de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes vulnérables représentante de son Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef de Gouvernement, cette cérémonie s’est déroulée en présence, de Madame la Ministre de l’Information et de la Communication , du coordonnateur pays du système des Nations-Unies, de la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, du Dicteur pays de l’ONUSIDA, des partenaires techniques et financiers, des ONGs nationale et internationale, du Secrétariat Exécutif du Comité National de lutte contre le Sida (SE/CNLS), du Programme National de lutte contre le Sida et les Hépatites (PNLS-H), des réseaux et Associations des PVVHI, des organisations de la société civile.

Dans l’ intervention de fils, le Coordonateur du (PNLS-H) a rappele le caractère de la journée rituel de lutte contre mondiale le ASDI à each 1 er décembre, Qui Ne est de Autre Qu’une journée et de sensibilisation Entre les acquis réflexion et les défis à relever sur le plan national de lutte contre le VIH/SIDA.

Dans son allocution, la vice présidente du Réseau guinéen des Associations des personnes vivant avec le VIH(REGAP+) Kadiatou Bodjé BALDE, a rappelé à l’assemblée que les dernières statistiques de l’ONUSIDA attestent que plus de 120 milles personne vivent avec le VHI /sida en Guinée, only plus de 62 milles are under traitement antirétroviraux.

 Malgré les efforts du gouvernement guinéen et des partenaires, le pays est en retard pour le rendez-vous de l’éradication du VIH d’ici l’horizon 2030.

Pour finir, elle a indiqué que les consultations prénatales et les diagnostics précoces ne sont pas suivis au niveau des femmes en ceintes, raisons pour lesquelles il nait encore aujourd’hui des enfants séropositifs.

De son coté, la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique Dr. Matshidiso Moeti, a affirmé dans son discours qu’à l’avenir, nous ne pouvons-nous permettre de perdre de vue l’impérieuse nécessité urgente de mettre fin aux inégalités qui alimentent le sida et les autres épidémies dans le monde. Cela fait 40 ans que les premiers cas de VIH ont été notifiés. Pourtant, le SIDA reste un problème majeur de santé publique en Afrique comme dans le reste du monde.

Pour le Directeur pays de l’ONUSIDA Dr Job SAGBOHAN, malgré les nombreux progrès réalisés, les défis sont énormes telles que :

  • La mise sous traitement antirétroviral de l’ensemble des malades du sida de notre pays ;
  • La faible couverture nationale en matière d’offres de services pour l’élimination de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant, le conseil et le dépistage volontaire ;
  • La stigmatisation et la discrimination persistantes dont les personnes vivant avec le VIH sont encore victimes ; reste à relever pour une lutte efficace et efficiente.

Par ailleurs, il a souligné qu’il faut préserver nos acquis comme l’a suggéré le Secrétaire Général des Nations Unies M. Antonio Gutteres « Nous devons nous inspirer de la force mobilisatrice des communautés pour faire bouger des lignes, lutter contre la stigmatisation et supprimer les lois, politiques et pratiques efficaces et punitives ».

Dans son allocution, le secrétaire exécutif du Comité National de lutte contre le Sida, Dr Abass DIAKITE a souligné que malgré le contexte difficile de la COVID-19 qui sévit le pays depuis un bout de temps, force est de reconnaitre que des résultats, entre autres ont été obtenus :

  • La réduction de la prévalence nationale du VIH/Sida dans la population générale qui est passée de 1,7% à 1,5% ;
  • La prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/Sida qui est passée de 20 430 en 2015 à plus de 63 000 personnes vivant avec le VIH/Sida au premier semestre 2021.
  • L’augmentation du nombre de sites de dépistage (CDV) de 89 à 149 sites soit une augmentation de 60 sites.
  • L’augmentation du nombre de sites de Prévention de la Transmission de la Mère à l’Enfant (PTME)/ VIH de : 83 à 439 sites soit une augmentation de 356 sites.
  • L’augmentation du nombre de sites de prise en charge (PEC) de 46 à 102 sites soit une augmentation de 56 sites.
  • L’acquisition et la mise à disposition permanente des kits sanitaires et alimentaires en faveur des personnes vivant avec le VIH.
  • La réduction considérable de la morbidité et de la mortalité attribuable au sida, qui est passée de 4 547 à 1 571, soit une réduction de près de 3000 décès.

Pour finir, il a appelé le Gouvernent guinéen et tous les partenaires techniques et financiers, au réengagement et à la détermination de tous pour redoubler d’ardeur et rechercher des solutions innovantes pour mettre fin aux pandémies et surtout au sida.

 Pour Madame la Ministre de la Promotion Féminine de l’Enfance et des Personnes vulnérables représentante de son Excellence Monsieur le Premier Ministre Chef de Gouvernement, la célébration de la 33eme journée mondiale de lutte contre le sida se tient dans un contexte socio-économique exceptionnel pour le monde en général et la République de Guinée en particulier. Depuis mars 2020 l’apparition de l’épidémie de coronavirus originairement appelé COVID-19, a contribué au ralentissement du rythme de développement de notre nation.