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Ce lundi 05 juillet 2021, le Secrétaire Exécutif du Comite National de Lutte contre le sida (SE/CNLS) Dr Abass DIAKITE, a été reçu en audience par le Représentant Résident Adjoint du programme des Opérations du PNUD Dr BOUREIMA Younoussa pour une visite de travail. Cette séance de travail s’est déroulée en présence du Chef de Département Partenariat et Société Civile, le point focal VIH/sida au sein du PNUD, Responsable cellule communication du SE/CNLS et l’Assistant du Site web Archive et Documentation du SE/CNLS

A l’entame, Dr Abass DIAKITE  a fait un bref aperçu sur la composition du SE/CNLS, puis il a ouvert la présente séance en introduisant les points à l’ordre du jour ci après :

Le SE/CNLS a commencé par féliciter et remercier le PNUD  pour leur accompagnement dans la révision de la loi L025/2005/ du novembre 2005 relative à la prévention, la prise en charge et le contrôle du VIH/sida en République de Guinée.

Vue le contexte, il a souligné la nécessité de la révision de cette loi qui existe déjà depuis 2005. Les questions sur la population clé, le genre, les recommandations de l’Union Africaine, l’ONUSIDA ont été au centre du débat au point que l’élaboration d’une nouvelle loi prendra en compte toutes ces préoccupations en matière des droits des personnes vivant avec le VIH en Guinée.

Dans le cadre du renforcement de la capacité opérationnelle des structures de coordination nationale et régionale du SE/CNLS en équipements informatiques, mobiliers de bureau et matériels roulants, le Secrétaire Exécutif Dr Abass DIAKIT a indiqué que toute aide de la part du PNUD serait la bienvenue.
Par ailleurs, il rappelle que lors de l’avènement de la fièvre hémorragique à virus Ebola et celui de la covid-19, l’achat des matériels bureautique et roulant n’était pas sur la ligne de priorité du gouvernement Guinéen. C’est pourquoi le SE/CNLS a jugé nécessaire de se tourner vers les partenaires pour bien assurer la coordination en matière de riposte au VIH/sida.

Toute fois, le Secrétaire Exécutif Dr Abass DIAKITE a soumis d’autres activités à l’approbation de PNUD pour appui financier, technique et matériel dont :

• La revue à mi-parcours du cadre stratégique national 2018-2023 de la lutte contre les IST/VIH/SIDA et la rédaction du nouveau cadre stratégique national 2024-2028.
• La célébration de l’Assemblée Générale annuelle du SE/CNLS 2021, Dr Abass a souligné que chaque année le SE/CNLS, les acteurs du gouvernement, la société civile, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, se retrouvent pour faire le point de la situation de l’année écoulée et  projeter des nouvelles initiatives pour l’année suivante. Et cette rencontre est souvent présidée par le Premier Ministre.
• La révision de la Stratégie de Communication 2019-2022 et la rédaction de la nouvelle stratégie 2023-2025. En matière de lutte contre le VIH/sida, la communication joue un rôle important. C’est pourquoi chaque trois (3) ans, une nouvelle stratégie de communication est élaborée et mise à la disposition de tous les acteurs la riposte au VIH/sida.
• La célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida et le mois du sida, sur ce point il a été souligné que chaque année, le SE/CNLS et les partenaires célèbrent la journée mondiale de lutte contre le sida et le mois du sida en Guinée. Pour bien réaliser cette célébration mondiale, le SE/CNLE souhaite l’accompagnement technique et financier du PNUD pour cette année 2021 mais également pour toutes les autres années avenir.
• La mise en œuvre des études et enquêtes telles : enquêtes de surveillance comportementale et biologique (ESCOMB) 2022-2024. Pour cette enquête, le Fond Mondial principal bailleur de la lutte contre le sida en Guinée n’a accepté d’accompagner que  trois(3) cibles sur les onze existants (les professionnels de sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les usagés de drogue). Donc une enquête sur les neuf (9) autres cibles restant est nécessaire.
• Egalement l’Enquêté Estimation des Flux des Ressources et Dépenses Nationales de lutte contre le sida (REDES) 2021-2022. Cette enquêté permet au SE/CNLS de savoir qui fait quoi financièrement en matière de lutte contre le sida dans le pays. C’est une enquête qui permet au partenaire financiers, le gouvernement, la société civile le secteur privé de connaitre où va leur financement et comment sont utilisées les subventions allouées.  L’appui technique et financier du PNUD est vivement sollicité.

Le Secrétaire Exécutif Dr Abass DIAKITE fini son allocution en indiquant que que toute intervention serai facile s’li y’a un partenariat formel  entre le PNUD et le SE/CNLS soit avec un mémorandum d’entente entre les deux entités, ou prévoir quelques activités dans le Plan de Travail Annuel (PTA) du PNUD et procéder à une signature officielle ou un engagement entre le SE/CNLS et le PNUD.

Dans son intervention, le Représentant Résident Adjoint Dr BOUREIMA Younoussa  a indiqué que les contraintes de PNUD se situent à deux niveaux qui s’annoncent comme suit :

La  première contrainte c’est la rareté des ressources. Actuellement le PNUD a deux types de ressources : les ressources propres catalytiques qui permettent de mobiliser de l’argent dans un court et moyen terme.

Et le deuxième point,  c’est les ressources mobilisées auprès des bailleurs. La deuxième contrainte c’est l’élaboration du PTA du PNUD qui sera pratiquement élaboré à la fin de l’année et rentrera en vigueur dès le premier janvier de l’année suivante. Pratiquement le PNUD n’a plus une grande manœuvre.

Pour sa part Mme safiatou Kaba point focal VIH au sein du PNUD a rappelé que le SE/CNLS a eu à faire beaucoup de partenariats avec le PNUD dans le passé. En ce qui concerne les études ou enquête, elle propose de voir dans la mesure du possible d’accompagner le SE/CNLS dans la réalisation d’une ou deux études par an. Avec les autres activités intégrées  avec les fonds d’UBRAF.

En fin le SE/CNLS  a signalé que dans l’accompagnement  de la coordination qu’il  sollicite au PNUD, ne doit pas être forcement un matériel neuf mais, une possibilité de transfert logistique comme ils le faisaient dans le passé.