La République de Guinée à l’instar des autres pays du monde, a célébré la Journée mondiale de lutte contre le Sida ce mardi 20 Décembre 2019 au stade du 28 septembre, sous le thème « LES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES FONT LA DIFFÉRENCE ».
Cette journée de célébration a été présidée par Son Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Colonel Remy LAMAH, 1er vice-président du CNLS représentant Son Excellence Monsieur le 1er Ministre, chef du Gouvernement, Président du Comité National de Lutte contre le sida Dr Ibrahima Kassory FOFANA.
Organisée en différé cette année, elle a connu la participation de plusieurs membres du gouvernement, des partenaires technique et financiers, de la société civile, la centrale syndicale, la confection religieuse, les fondations, les réseaux des personnes vivant avec le VIH et associations ainsi que tous les acteurs de la lutte contre le sida en Guinée.
Cette année, les différentes interventions étaient axées sur l’implication des communautés dans la lutte contre le VIH/sida. Chacun sur son passage, a indiqué le rôle important que jouent les communautés en matière de riposte à l’épidémie du sida.
Pour sa part, la Secrétaire Générale de la commune de Dixinn a souhaité la bienvenue à tous les invités puis a promis au nom du Maire, qu’ils mettront tous les efforts nécessaires pour freiner l’évolution du virus sida dans leur commune.
Dans son discours, Monsieur le Représentant du PLAN International Guinée a indiqué que l’implication des communautés dans la lutte contre le sida est plus que jamais nécessaire pour renverser la tendance épidémiologique du virus en Guinée. En fin il a réaffirmé son attachement en tant qu’institution internationale à mettre en place toutes les dispositions nécessaires afin de stopper la vulgarisation de cette pandémie dans notre pays.
Le Secrétaire Exécutif du Comité National de Lutte Contre le Sida Dr Abass DIAKITE a rappelé que la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida donne l’opportunité de dresser le bilan des actions menées. Puis il a souligné que depuis plusieurs années, la Guinée s’est lancée dans la dynamique de l’accès universel en posant des actes sur l’ensemble du territoire pour l’accélération de la prévention et la décentralisation du traitement. Tous ces efforts ont permis d’enregistrer des résultats notables. Aujourd’hui grâce à l’implication de tous, le pays dispose de 149 centres de dépistage volontaire, 726 sites de Prévention de la transmission mère-enfant et enfin 142 sites de prise en charge globale. Tous ces résultats encourageant ont permis de mettre plus de 51 406 personnes sous traitement antirétroviral.
Malgré ces avancées significatives l’obstacle majeurs reste la mobilisation des ressources surtout celles domestiques pour rehausser le niveau de la lutte contre le VIH. Il a indiqué que la Guinée est loin d’atteindre les objectifs fixés par l’ONUSIDA celui de mettre fin au VIH/sida dans le monde d’ici à l’horizon 2030.
Pour finir, il a lancé un appel aux autorités, aux partenaires, aux acteurs de la riposte ainsi qu’à toute bonne volonté de s’impliquer davantage pour l’atteinte des objectifs majeurs.
Dans son discours, le coordonnateur du système des Nation Unies en Guinée a indiqué qu’à travers le plan cadre d’assistance 2018 2022, le Système des Nations Unies soutiendra toujours les actions conjointes de mise en œuvre dans les secteurs concerné. Pour finir il s’est réjouit de l’avancée faite par le Secrétariat du Fond mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme avec l’allocation de 130 millions de dollars US pour soutenir et renforcer ces actions en Guinée. En fin il a réitéré son engagement et son soutien a accompagné le pays avec tous les moyens nécessaires.
Au nom du Premier Ministre Chef du Gouvernement, le Ministre de la Santé a réaffirmé l’engagement et la mise à disponibilité constante du Gouvernement, sous le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence le Professeur Alpha CONDÉ, à redoubler d’efforts dans la mobilisation des ressources tant internes qu’externe en vue de satisfaire les populations.
Par ailleurs, il a exhorté les acteurs et partenaires à redoubler les efforts pour atteindre les trois 90 que l’ONUSIDA s’est fixé. A savoir 90% personnes connaissent leur statut sérologique, 90% son sur traitement antirétroviral, 90% ont une charge virale supprimer ou indétectable.
Aujourd’hui en matière de lutte contre le VIH/sida il est plus que jamais nécessaire d’impliquer les organisations communautaires car elle reste un maillon fort dans la prévention et l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH.